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Lynne a écrit:Lynne essaya tant bien que mal de se mettre assise, les genoux repliés contre elle, toute tremblante, plus pale que jamais. Elle se prit la tête a deux mains, tremblante, et sanglota, silentieusement.

Estéa, alors qu'elle allait se pencher sur le corps du mendiant, s'arrêta, pour se retourner vers Lynne, se mettre à genoux en face d'elle, et la prendre dans ses bras avec douceur.

"Allons... allons... ça va aller..."

La serveuse essayait de se faire aussi rassurante que possible, bien que son coeur battît la chamade.

Estéa enveloppa la jeune femme de ses bras frêles, continuant à lui parler doucement, des paroles rassurantes, d'une voix aussi calme et posée qu'il était possible en cet instant.

Elle déposa une délicate bise sur le dessus de la tête de Lynne, tendrement, avant de glisser une main fine sous le menton de la jeune femme, pour soulever son visage, la regarder dans les yeux.

"Ca va aller, Lynne...? Rentrons à l'auberge... je vous accompagne à votre chambre. Je viendrai m'occuper de ce pauvre mendiant juste après."

Lynne releva la tête, elle avait les yeux rouges, en larmes, mais en silence. Elle prit sur elle, se calma petit à petit. Elle ramassa sa lame, se redressa, fière, ou du moins, essayant, fit un 'non' de la tête a Estéa. Sa voix etait un peu sèche.

-Rentrez. C'est à moi que revient cette tâche.

Lynne accrocha lentement son épée à son dos, se baissa, et prit le cadavre du mendiant sur ses bras, se dirigeant lentement vers le cimetière.

Estéa sourit doucement à Lynne.

"Laissez-moi au moins vous accompagner. C'est la moindre des choses que je puisse faire... et puis, le cimetière est dangereux, de nuit... Je ne dis pas que je pourrais vous aider grandement... mais..."

La jeune femme marqua une pause, laissa échapper un long soupir, avant de reprendre.

"Vous êtes sûre de ne pas vouloir trouver notre fossoyeur, pour cette tâche? Quitte à l'aider pour mettre ce pauvre homme en terre?"

Lynne regarda Estéa dans les yeux, le regard un peu plus dur qu'avant, le sourire, toujours tendre, mais un peu crispée... Comme si elle etait vraiment mal à l'aise.

-Je dois y aller maintenant. Libre à vous de m'accompagner... Ou de rentrer.