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S'adressant avec diplomatie à un garde en faction devant la porte.
Bonjour mon ami,

- Je voudrais avoir une audience auprés de sa seigneurie pour lui proposer mes services.
Auriez vous l'obligeance transmettre ma demande d'audience. Je me nomme Amelia.

Elle ponctua sa phrase d'un large sourire.

Le garde, voyant avancer vers lui deux jeunes femmes distantes d'une dizaine de mètres l'une de l'autre, se remit à penser aux paroles d'Amélia après avoir étudier semble t'il s'il y avait danger. Il repondit à celle-ci sur un ton courtois mais ferme.

- je vais voir s'il peut vous recevoir. Attendez ici.

L'autre garde restait alerte, pret à intervenir en cas de problème. La petite place derrière vous commençait peu à peu à se remplir de monde et des débuts de construction d'estrade semblaient sur le point d'émerger. cela fait une heure que le soleil est levé et l'éxécution devrait avoir lieu bientot d'après les nombreuses affiches placardées un peu partout en ville.

"Amelia ? J'ai entendu cette pauvre jeune femme avouer... vous venez par rapport à cette affaire ?"

Estéa pencha la tête sur la droite, regardant la jeune femme, une expression concentrée et concernée sur le visage.

- Je viens faire ce que je peux pour cette pauvre âme...
Par contre votre présence est, je pense, requise à l'auberge... celle ci a failli brûler et votre ami l'aubergiste a échappé de peu à une mort atroce. Vous devriez aller le reconforter et vous assurer qu'il n'y a pas trop de dégats à l'auberge.

"L'auberge a failli brûler ?!"

Estéa fit de grands yeux ronds, la bouche entr'ouverte, fixant à moitié Amelia et à moitié dans le vide, avant de commencer à se précipiter vers l'auberge.

Elle s'arrêta cependant au bout de quelques pas, se tourna vers Amelia.

"Si je peux faire quoi que ce soit pour vous aider dans l'affaire qui concerne cette pauvre jeune femme, n'hésitez pas à me faire signe, Amelia!"

Elle pressa ensuite le pas, se dirigeant vers l'auberge, traversant la ville dans le petit matin qui perçait à peine à travers les brumes nocturnes.

- je n'hésiterai pas... bon courage à vous.

Le garde ressorti quelques instants plus tard de la prison, devisagea longtemps Amélia avant de lui adresser la parole.

- Sa seigneurie va vous recevoir, veuilez entrer.

- Merci bien... je vous suis.

L'homme au tatouage a l'air un peu préoccupé mais te sourie. Il s'installe seul à une table et te prie de t'assoir. Vous êtes un peu à l'écart du reste des gens, coincés dans un coin de la salle des gardes, sans autre issue si tu devais partir que de repasser devant les quatre gardes assis à table et devant Aalkrig.

- Je vous prie de vous assoir. Vous désiriez me parler ?

Il te sert ainsi qu'à lui-meme un verre de vin.

Amelia s'installe à la table de manière à tourner le dos aux 5 autres hommes.

- Je vous remercie votre seignereurie. Je ne voudrais pas abuser de votre bienveillance. Il semblerait que l'accusée ait avoué ses horribles crimes. Je me rejouie que de tels crimes ne demeurent point impunis.
Cependant, comme j'ai essayé de vous le dire tout à l'heure, je m'interroge sur l'exactitude des aveux arrachés de manière brutale... Peut etre que, dans la précipitation de faire cesser ses souffrances, elle a ommi de mentionner d'éventuels associés, des commenditaires... Il est des secrets que meme les plus terribles tortures ne peuvent découvrir, et, à l'opposé, il est des baumes et des cataplasmes biens appliqués qui feraient parler des muets.
Si vous le permettez, je voudrais employer la manière douce et completer les aveux que vous avez deja eus. Les préparatifs de l'execution sont deja avancés, mon intervention ne fera que vous assurer que cette histoire est bien finie. Dans le cas où je n'obtiens rien de plus, le bourreau fera son office et l'histoire sera terminée, si j'obtiens de plus amples informations et qu'elles se verifient vous pourriez ,peut etre, communier cette sentence en peine de prison, vous arreterez definitivement une bande organisée et le commenditaire de ce crime horrible sera lui châtié selon votre juste sentence.

L'homme au tatouage reflechit un instant. Son regard te fixait desfois intensément, puis se détournait pour regarder derrière toi, sans doute pour regarder Aalkrig d'ailleurs. Puis au bout de deux minutes de silencieuse réflexion, il t'adressa enfin la parole.

- Bien, nul ne peut se prétendre parfait ou infaillible et c'est une qualité que de savoir apprecier les efforts de notre bon peuple afin de rendre pleinement la justice. Vous avez vingt minutes. Un garde sera au bout du couloir si vous avez un quelconque besoin.