[L'auberge] Ravenloft [DD3.5][Arsmagica]

[Blibdoulpoulpe]

Un jappement canin se fait entendre à l'extérieur suivi d'un grognement rauque peu amical.

... La porte s'ouvre laissant passer un individu que personne ne souhaite voir : Charon le fossoyeur, son regard gris et vide recherchant une table éloignée de tous.
Une fois l'objet de sa convoitise repéré il s'y dirige laissant derrière lui une piste de marques boueuses.

Il va s'asseoir confortablement, enlève le haut de sa capuche, dévoilant un visage peu améne et interpelle l'aubergiste de sa voix rauque :

Une bonne soupe et une boisson chaude Hernold .....Et aussi un os pour mon chien qui est dehors !

[arsmagica]

Des bruits d'armures se font entendre au dehors de l'auberge juste avant que deux hommes habillés de mailles et arborant un losange sur la poitrine ne surgissent dans l'auberge. Il se dirigent vers l'homme au tatouage et s'adressent à lui avec révérence.

- Seigneur, des hommes tentent de fuir de la prison du navire. Il y a un demi-orc, barbare sans doute, et deux hommes assez frèles.

L'homme au tatouage repris ces esprits après s'être énervé après l'elfe.

- J'arrive.

Il laissa 180 po sur la table et sorti de l'auberge, non sans avoir jetté un regard dédaigneux à l'elfe.

[D@rth]

La main de Chill s'était crispée sur son marteau. Il avait parfaitement ignoré l'entrée du fossoyeur. Ses muscles se détendant il se tourne vers lui alors que l'homme tatoué s'en va. Lorsque la porte se ferme il dit :

Tu vas avoir des clients le croque mort.

Puis il se dirige encore une fois vers la porte, l'ouvre et se retourne vers Charon :

Travail pour toi...

Chill quitte l'auberge.

[Faizon]

Estéa fut dépassée par deux soldats alors qu'elle regagnait l'auberge. Du grabuge là-bas? Les gens devaient oublier qui faisait le ménage aux plus profond de la nuit.

Elle poussa la porte de bois épais à leur suite, pour découvrir l'homme au tatouage, le "seigneur d'Aminéla", comme la pauvre jeune femme définissait cet homme, qui jetait une petit bourse sur la table, en répondant aux soldats qui venaient de l'informer de la tentative d'évasion de deux prisonniers d'un des navires-prisons qui peuplaient le port.

D'un pas léger, Estéa se replia à l'extérieur pour laisser sortir les deux soldats et leur supérieur, avant de jeter un oeil à l'intérieur... pour ne toujours pas pouvoir regagner son lieu de travail, croisant Chill qui venait vraisemblablement de mettre la main sur son marteau.

Jetant un oeil hésitant à l'intérieur, pour vérifier qu'elle ne risquait de rentrer dans personne et que la valse des départs s'était terminée, Estéa laissa traîner son regard sur l'assemblée maintenant bien différente de celle qui se trouvait là à son arrivée.

Elle aperçut Charon, le fossoyeur du village, dont elle venait de croiser le chien à l'extérieur, attendant lui aussi sa pitance du soir, l'os traditionnel dont il était régalé lors des venues de son maître.

Enfin, Estéa mit un pied dans l'auberge et examina brièvement les différentes personnes présentes en l'auberge. Qui sait si la personne recherchée par l'ancienne juge ne se trouvait pas déjà dans l'auberge, suffisamment dissimulée pour échapper à un regard distrait?

[arsmagica]

Dans l'auberge étaient maintenant présents un nain qui buvait plus que de raison et deux marins, occupés à jouer au dés en s'enfilant une bière. Le fossoyeur s'était installé à une table au fond. Un barbare était également assis en train de deguster un poulet. L'aubergiste était toujours derrière son comptoir, en train de briquer ses chopes. Deux heures avaient passé depuis la fin du jour et un leger courant d'air froid ne tarderait pas à attirer d'autres clients.

[arsmagica]

Peu de temps après la rentrée d'Estéa dans l'auberge, un groupe de jeunes gens pénètre dans la taverne. Ils sont huit, vêtus différemment les uns des autres mais semblant complémentaires. Ce sont tous des humains. Seule un femme semble sortir du lot avec ses plantes et ses herbes qui entrelassent ses longs cheveux noirs. Le reste de la troupe étant habillé soit en robe, soit en armure de maille. Ils saluent l'aubergiste et tous les gens présents. Ils prennent position à la table du centre, la plus grande et appellent Estéa afin de commander.

[Blibdoulpoulpe]

Fort mécontent de la tournure des choses, Charon boit en urgence sa soupe et essaie de rattraper Chill en grognant en direction de l'aubergiste :
Met ca sur ma note.

Une fois sorti, il regarde son chien et lui demande
Allez 'Foutlecamp' maintenant que tu as eu ton os, trouve moi Chill !

[Faizon]

Estéa, à peine son tablier enfilé, se dirige vers la grande table au milieu de la salle. Laissant courir son regard sur les huit jeunes gens assemblés, elle leur donne le bonsoir, leur souriant. Son regard s'arrête un peu plus longuement sur la jeune femme à la coiffure naturelle (au sens premier du terme) et élaborée à la fois, avant de prendre la parole.

"Bonsoir, que puis-je pour vous servir pour rendre votre soirée plaisante?"

[arsmagica]

Estéa, à peine son tablier enfilé, se dirige vers la grande table au milieu de la salle. Laissant courir son regard sur les huit jeunes gens assemblés, elle leur donne le bonsoir, leur souriant. Son regard s'arrête un peu plus longuement sur la jeune femme à la coiffure naturelle (au sens premier du terme) et élaborée à la fois, avant de prendre la parole.

"Bonsoir, que puis-je pour vous servir pour rendre votre soirée plaisante?"

Ce fut un des hommes qui te repondit.

- Eh bien 8 chopes, un tonelet de bière et un repas chacun je vous prie.

[Faizon]

"Bien, je vous amène cela de suite. Pour les repas, un grand plateau avec un mélange de viandes de et légumes pour votre groupe, cela vous ira?"

Estéa sourit à l'homme, avant de laisser échapper son regard quelques instants, qui retourna flotter vers l'étrange chevelure... définitivement, une composition intéressante.

[arsmagica]

"Bien, je vous amène cela de suite. Pour les repas, un grand plateau avec un mélange de viandes de et légumes pour votre groupe, cela vous ira?"

Estéa sourit à l'homme, avant de laisser échapper son regard quelques instants, qui retourna flotter vers l'étrange chevelure... définitivement, une composition intéressante.

- Ce sera parfait, merci.

[Faizon]

Estéa part en cuisine rapidement réunir des morceaux de viandes variées. Elle prépare des légumes divers et met tout cela sur un large plateau. Cela devrait suffire à contenter huit groooos appétits. Une des devises de la maison est de ne jamais laisser repartir un client encore affamé.

Son très lourd plateau maintenu à deux mains, la serveuse rejoint la salle, la table centrale, où elle dépose le plateau. Rapidement, elle va chercher les chopes et le tonnelet et sert les voyageurs.

"Vous êtes des voyageurs? De passage simplement, ou vous allez rester quelques jours dans notre petite ville?"

Estéa ne put empêcher son regard de passer de l'un à l'autre des voyageurs, mais de finir sa route sur la jeune femme qui se dégageait un peu du lot.

[arsmagica]

Plusieurs voyageurs vidèrent peu à peu le plateau sans preter attention à la question d'Estéa. Un homme te repondit neammoins. Il était de corpulance classique et portait une veste de cuir assez bien entretenue.

- Oui, en effet. Nous venons de Port-à-Lucine et esperons que notre séjour dans cette communauté ne sera pas long.

Il te fis un large sourire en finissant sa phrase.

- Enfin, non pas que nous nous ennuyions ici, ou bien que la companie n'est pas charmante, mais nous esperons en finir au plus tot avec ce qui nous a amené.

La femme possedant des herbes dans les cheveux, tout de vert vêtue, s'adressa à l'homme qui venait de te parler.

- Tu parles trop Soizic.

l'homme lui repondit un peu brusquement.

- Malkina, nous venons de nous tapper 10 jours de route et cette brave jeune femme nous propose un peu de reconfort, tu ne vas pas m'en priver non ?

Malkina esquissa un sourire et retourna à son plat. Soizic continuait de te sourire.

[Faizon]

Estéa répondit à l'homme avec un large sourire poli. Elle se mordilla la lèvre supérieure, légèrement gênée, peut-être, avant de reprendre la parole:

"Si cela n'est pas trop indiscret de vous demander ce qui vous a amenés en notre communauté...? Qui sait, je pourrais peut-être vous apporter une aide quelconque."

Estéa haussa les épaules, dans un parfait "qui sait?". Elle regarda brièvement Malkina, qui semblait la plus revêche à ses questions, pour vérifier qu'elle ne l'avait pas offensée avec sa question, laissa traîner à nouveau son regard sur la chevelure de la jeune femme, avant de revenir à Soizic, lui souriant avec douceur.

[arsmagica]

Le regard de Soizic observait alternativement tes yeux et ta poitrine. Il te repondit en te souriant.

- A dire vrai, nous courrons après un homme !