[L'auberge] Ravenloft [DD3.5][Arsmagica]

[D@rth]

Chill se tourne vers Estéa et lui dit

Bonsoir et bonsoir Estéa... bonne fin de soirée...

L'elfe s'incline devant l'aubergiste et sort de l'auberge.

[Faizon]

Estéa répondit par un sourire à la jeune femme, avant de se détourner pour aller chercher une bouteille à la cave. Alors que Chill s'adressait à elle, elle arrêta son pas léger pour lui répondre, en elfique, d'une voix légèrement teintée d'un accent humain. Une oreille experte pourrait considérer que l'accent ainsi mis était une coquetterie plus qu'autre chose, mais cela n'était pas évident à déterminer.

"Vous ne restez pas, ce soir, Chill?"

[D@rth]

"Non la journée a été longue et celle de demain risque de l'être tout autant."

Chill se dirige alors vers la porte, sans doute en vue de rentrer chez lui

[Horgerhall]

Le garde qui jouait avec Arienna se leva. Il la tenait toujours par le bras et elle etait à moitié nue.

- Hola aubergiste, je sors m'amuser avec ta serveuse vu que l'ambiance ici s'est fortement dégradée à cause de l'arrivée de certains animaux mal dréssés.

Il jetta un oeil furtif vers le demi-orc.

- J'essayerai de te la ramener en un seul morceau.

Il prend la direction de la sortie de l'auberge en entrainant Arienna avec lui.

Norendithas suivit les gardes, lui aussi ...

[Faizon]

Estéa sourit à Chill en s'éloignant vers l'arrière-boutique.

"Bonne fin de soirée, et probablement à demain, alors."

Estéa se glissa derrière le comptoir, passa dans la cuisine et descendit la volée de marches qui menaient à la cave. Laissant son index traîner sur les bouteilles, elle marmonnait les appellations, jusqu'à trouver l'objet des désirs de la riche cliente.

Nettoyant la bouteille avec un chiffon (car il faut bien reconnaître que la clientèle moyenne achetait peu, ou pour tout dire, pas, du vin de ce prix, et les bouteilles prenaient de fait la poussière), elle remonta les marches, alerte et souriante, pour retourner auprès de la séduisante jeune femme aux yeux verts perçants.

Elle déboucha la bouteille avec habilité, claquant des doigts dans un sourire alors qu'elle tirait le bouchon hors du goulot, changea le verre de la jeune femme, et y versa un fond, afin de la faire goûter.

"Voilà, dame. Si vous attendez quelqu'un, vous désirez peut-être que je vous apporte quelque chose à grignotter, pour patienter avant de passer commande ?"

[arsmagica]

"Voilà, dame. Si vous attendez quelqu'un, vous désirez peut-être que je vous apporte quelque chose à grignotter, pour patienter avant de passer commande ?"

- Vous êtes bien aimable mais je vais attendre le malautru encore un peu avant de manger un morceau. Tenez mademoiselle, pour le vin et votre amabilité.

Elle déposa 130 po sur la table, le vin qu'elle a consommé ne coutant que 85 po la bouteille.

[Faizon]

Estéa, d'un regard, estima la fortune qui venait d'être posée sur la table. Et la taille du supplément qui lui avait été remis. De quoi vivre pendant des mois. Une chose était certaine : la présence d'une femme de ce rang et de cette fortune dans cette taverne n'était pas quelque chose de courant. voire de normal.

Estéa remplit le verre du vin que la cliente avait goûté et dont elle validait qu'il pouvait être servi plus généreusement, fit une petite courbette, murmura un "Merci, dame. Faites-moi signe, auriez-vous besoin de mes services.", avant de ramasser les pièces et de se diriger derrière le comptoir. Elle posa les 85 pièces d'or de la bouteille dans la caisse du patron, une quinzaine de pièces dans la petite boîte où Arianna mettait ses pourboires, et empocha le reste, un grand sourire radieux sur les lèvres, qui éclairait son délicat visage.

Elle se dirigea ensuite vers une table vide, pour passer un coup de chiffon sur celle-ci, et débarasser les chopes de bière vides, attendant qu'on fasse appel à elle pour servir, gardant un oeil sur les clients de la salle, pour pouvoir intervenir au plus vite en cas de besoin.

[arsmagica]

La taverne était presque déserte car mis à part le tenancier, la serveuse et la jeune femme richement vêtue, tout le monde etait sorti. Cela faisait à peu près une heure que le soleil s'était couché maintenant et les clients tardifs ne manqueraient pas d'arriver bientot. Il suffit d'ailleurs de quelques minutes pour voir entrer dans l'auberge plusieurs personnes. Deux marins tout d'abord, assez salement vêtus et amochés, prirent place à une table libre et demandèrent un pichet de bière pour deux. Ils n'étaient pas très courtois et ne saluèrent personne en rentrant. Un nain lourdement armuré ensuite, qui s'assit à une table du coin de l'auberge et demanda quant à lui rien de moins qu'un tonnelet. Il jetta un oeil au tenancier et lui fit un signe de tête. Un homme enfin, la vingtaine à peine passée, vêtue d'une robe noire et pourpre. Il était brun avec une petite barbiche et ne laissait rien apparaitre de lui si ce n'est son faciès souriant. Il avait d'incrustré sur son visage une sorte de tatouage rougeatre. Il salua l'ensemble des convives ainsi que le tenancier et la serveuse. Personne ne semblait l'avoir déja vu par ici. Il s'aprocha de la table de la femme du fond et s'assit. Il se servit un verre de vin en regardant la femme. Celle-ci sembla perdre quasiment immédiatement son aplomb et des goutes de sueurs commencèrent à perler le long de son visage. Une conversation sembla s'engager entre eux.

[Faizon]

Après avoir servi les marins, le nain et tout autre nouveau client, Estéa se dirigea vers la table de la généreuse jeune femme alors qu'elle avait à peine commencé à converser son rendez-vous. Elle jeta un oeil discret sur le tatouage de l'homme, essayant de déterminer si cela lui évoquait quelque chose, une origine, une appartenance quelconque.

Arrivée à la table, Estéa laissa traîner ses oreilles (surtout la droite, plus fine), pour écouter les bribes de conversation qui se finissaient alors qu'elle s'installait, son plateau entre les bras, un sourire aux lèvres, polie et respectueuse.

"Sire, dame, désirez-vous boire quelque chose? Dîner, peut-être?"

[arsmagica]

Elle jeta un oeil discret sur le tatouage de l'homme, essayant de déterminer si cela lui évoquait quelque chose, une origine, une appartenance quelconque.

Non, ce tatouage ne rapelle rien à la serveuse. Sans doute son manque de voyage ou bien son manque de culture dans des domaines tels que le chant ou bien les contes sont-ils à l'origine de cette carence.

Arrivée à la table, Estéa laissa traîner ses oreilles (surtout la droite, plus fine), pour écouter les bribes de conversation qui se finissaient alors qu'elle s'installait, son plateau entre les bras, un sourire aux lèvres, polie et respectueuse.

Des mots te parviennent. Tu entends clairement l'homme prononcer d'une voix calme :

- Ma dame, il me semblait vous avoir demander de vous dépecher de me l'amener. Et au cas ou vous ne le sauriez pas encore, ma patience à des limites. Le dernier à l'avoir mis à l'epreuve n'est plus la pour en parler, sa famille et son village non plus d'ailleurs.

"Sire, dame, désirez-vous boire quelque chose? Dîner, peut-être?"

Ils se retournent tout deux vers toi mais c'est l'homme qui prend la parole d'une voix douce.

- Oui, je vous en prie, faites-nous servir le meilleur de tous les mets que vous puissiez préparer. Merci.

[Isatis]

A ce moment là, la porte de l'auberge s'ouvrit... laissant entrer un homme de forte corpulence de taille moyenne, modestement vétu, dissimulant à peine de quoi de défendre, portant sur son visage les stigmates d'une rude journée de labeur...
Il commença à se mouvoir dans la salle, un déplacement lent et lourd traduisant la fatigue, mais laissant transparaitre une certaine vivacité dans son allure quelque peu discutable...
Il semblait connaitre les lieux, et s'y déplaçait comme à son habitude, ne s'intéressait à presque personne, il fit signe de la main au tenancier, et se dirigea vers le recoin de la salle ou il avait ces petites habitudes et préférences...

Il demanda qu'on lui serve comme à l'accoutumée une chope de biere," bien métitée disait-il", et il y plongea son regard... vide...!!

Quelques courts instants après, il se mit à fredonner un air d'une grande mélodie cacophonique... fort heureusement cette dissonance ne pouvait à peine être perçue ...

[Faizon]

"Je dirais que le meilleur que nous puissions vous proposer, aujourd'hui, serait de la caille au vin blanc, avec des petits légumes du jardin *ce qui serait d'ailleurs une première, vu le tarif du plat, qui était présent sur la carte au cas où, de la même manière que la bouteille qui était maintenant à moitié vide sur la table* cela vous conviendra, messire, dame?"

Estéa croisa le regard de l'homme, lui sourit sagement, avant de tourner les yeux vers la jeune femme, tâchant cette fois-ci de plonger son regard dans le sien, cherchant à lui signifier son soutien, à la rassurer, un sourire délicat aux lèvres, un port de tête qui signifiait à la jeune femme qu'elle n'avait pas à avoir peur.

(Note au MJ: c'est du moins ce qu'elle essaie de faire)

[arsmagica]

Ce fut l'homme qui repondit à Estéa.

- Ce sera très bien, je vous remercie.

La jeune femme quant à elle paraissait terrifiée et mesurait chacune de ses paroles et chacun de ses gestes. Elle parla d'une voix légèrement tremblante.

- Ce sera parfait, merci.

[Isatis]

Voren's se mit à observer l'ensemble de la salle, il y remarque les marins, l'armement du nain, et regarda Estéa effectuer son tavail et servir ce qu'il qualifia de "couple bien heureux"...

[Faizon]

Estéa partit en cuisine préparer un plat totalement nouveau pour elle. Une caille, des oignons et diverses épices, et un peu de vin blanc. Voilà la base. Et le droit à l'erreur était minime. Déjà car le plat nécessitait une vingtaine de minutes pour sa préparation et que les clients n'accepteraient probablement pas d'attendre plus de ce temps-ci pour être servis. Ensuite car elle n'avait pas le droit à l'erreur pour ce qui allait être la réussite du plat.

Pendant les vingt minutes de préparation, Estéa plissa les yeux, fronça le nez, montra tous les signes extérieurs de quelqu'un d'expressif très concentré sur son sujet. Le plat fini, elle croisa mentalement les doigts (difficile de croiser les doigts en portant deux plateaux sans risquer la catastrophe, et la catastrophe était ce qu'elle préférait éviter avant tout), Estéa sortit de la cuisine, gagna la salle, et déposa les assiettes comportant les volailles et la grande assiette de légumes sur la table du "couple". Elle sourit à l'un et à l'autre, et prit sur le plateau une bonne bouteille de vin.

"Si cela vous convient, je vous ai choisi une bouteille qui accompagnerai parfaitement le plat."

Evidemment, son arrivé à la table, Estéa l'avait faite toutes oreilles dehors, pour distinguer au mieux les possibles échanges entre l'homme et la femme.